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Lors de la réunion de présentation de l’école, au tout début de l’année, j’ai revu Sandy, une ancienne élève devenue maman. Elle avait inscrit sa fille en 2e différenciée. En discutant un peu avec elle et son mari, j’apprends qu’ils ont quatre autres enfants et la maman me dit combien elle est contente d’avoir une place chez nous pour Tiffany, car c’est une bonne école.

Cette réflexion m’est restée en tête et voici ce qu’ils m’ont confié lorsque je les ai sollicités dans le cadre de ce numéro de TRACeS.
« La première chose qu’on apprécie dans une école, c’est le contact. Il y en a une où on était parti inscrire Tiffany et, dès le départ, ça ne nous a pas plu. On a eu l’impression qu’il y avait une mentalité de bureaux. Les gens parlaient entre eux comme si on n’était pas là… L’écoute c’est très important.
Avant, on habitait Ath, c’était très différent. L’école était plus petite, les classes peu nombreuses, c’était plus familial. En plus, en 3e maternelle, il y avait des cours de néerlandais, c’était fort poussé.
« Il y avait une mentalité de bureau. »</span
Ensuite, on est arrivé à Bruxelles, ça a été un moment difficile dans notre couple et les enfants ont moins bien travaillé.
L’année passée, Tiffany ne se plaisait pas dans l’Athénée où elle était. Elle n’arrivait pas à se concentrer, pas à cause des professeurs, mais les élèves faisaient beaucoup de bruit, ils insultaient même les professeurs.

De fil…

Ici, c’est différent. Comme j’ai été dans cette école, je fais plus confiance. À l’époque, il y avait déjà madame Anne. Je me souviens que j’avais déjà une bonne complicité avec elle. On pouvait lui parler, elle était à l’écoute. Comme je suis tombée enceinte assez jeune, certains élèves se moquaient de moi, alors elle arrivait à les gérer sans problème. Elle a le don de mettre les gens à l’aise. C’est incroyable. Comme je n’étais pas toujours très régulière pour venir à l’école, je me souviens qu’elle venait même parfois me chercher à la maison !
J’ai aussi mis ma plus jeune dans l’école où j’ai fait mes primaires, comme je connais déjà et que je m’y suis plu, je me dis que mes filles vont s’y plaire aussi.
Ce que mon mari et moi aimons ici, c’est qu’il y a une mixité dans la population, les profs sont bien derrière les élèves et ils se respectent entre eux.
La médiation c’est bien aussi. On a eu un petit souci en début d’année et on a pu en parler avec la médiatrice, les élèves peuvent aller la trouver.

En aiguille

Le quartier de l’école est également important. Il y a certains endroits dont on se méfie et on n’est pas très tranquille quand les enfants doivent faire le trajet tout seuls. C’est le cas de la grande sœur de Tiffany, c’est près de la gare du Midi et on ne trouve pas ça très rassurant.
Ici, le cadre est beau, c’est spacieux et sécurisé, il y a des grillages tout autour. Les élèves ne rentrent et ne sortent pas comme ils veulent. C’est rassurant, ce qui n’était pas le cas dans son ancienne école !
Les professeurs ici sont sympathiques. Son bulletin est beau, la titulaire a dit qu’elle devrait bien réussir son CEB, qu’elle a une bonne tête, mais que, malheureusement, l’année passée elle n’a pas voulu l’employer.
Tiffany nous a dit qu’elle a trouvé les vacances de Noël trop longues. Elle préfère venir à l’école. Elle s’y plait bien, elle rigole avec les autres filles !
Voilà ! Quand on doit trouver une école pour les enfants, mon mari et moi, on en parle tout le temps. Même quand on a eu des problèmes de couple, on se soutenait pour ça. On tombe d’accord, on choisit tous les deux et on fait les démarches ensemble. ».